Découvrez Sivry-Rance !
Sivry-Rance est une commune belge située en Région wallonne et dans la Province de Hainaut. Elle est limitrophe des communes wallonnes de Beaumont, Chimay et Froidchapelle, ainsi que du département français du Nord (59). Cette commune est partagée en 5 sections: Grandrieu, Sivry (comprenant aussi Sivry-Gare qui appartenait à Solre-Saint-Géry avant la fusion des communes de 1977), Sautin, Montbliart et Rance.
Grandrieu était le centre d'un domaine du chapitre de Sainte-Aldegonde de Maubeuge au Xe Siècle. Un siècle plus tard, le village est aux mains du comte de Hainaut, terre de Beaumont, puis cédé en 1453 aux Croy. Le 10 novembre 1918, s'y battent les Allemands et les Sud-Africains. Jusqu'en 1926, on a extrait du marbre et des pierres à paver. Depuis, le village a gardé un aspect agricole.
La visite de Grandrieu s'est déroulée le 30 juillet. Elle commence par les chapelles près de la frontière françaises (A et B), ensuite par l'église Saint-Quentin de Grandrieu (C), la salle des fêtes (D) et l'école communale (E).
Sivry est cité pour la première fois dans "le testament de Sainte-Aldegonde" au XIe Siècle. Au Moyen-Âge, il existe deux seigneuries à Sivry, et ce jusqu'au XVe Siècle. La Thure, rivière du village, servait de séparation entre les deux seigneuries. Au XVIe Siècle, les deux seigneuries sont cédées au Comte de Beaumont et deviennent de simples fiefs. Entre le XVIe et le XVIIe Siècle, l'activité de la laine est en pleine expansion et Sivry devient connu pour son tissage de draps, la teinturerie et la bonneterie. Vers 1806, Chimay ne comprenait encore que 2 083 habitants contre
2 145 à Sivry, ce qui fait de ce dernier le village le plus important de la Botte du Hainaut. Sivry fut dévasté lors de la Première Guerre Mondiale et deux canons furent installés. Le premier est offert par les Anglais et installé rue Martinsart, il fut utilisé par les Allemands en 1940 er remplacé par un canon anglais de la Seconde Guerre Mondiale. Le deuxième était installé à mi-chemin entre la N53 Beaumont-Chimay dans le bois de Martinsart, mais celui-ci a été dérobé en 2009. Depuis 2018, cet emplacement est occupé par le Mémorial de Martinsart, situé à l'endroit exact où passait la ligne de Bethell, la ligne de front la plus à l'Est que les Britanniques ont pu atteindre.
La visite de Sivry s'est déroulée les 31 juillet et 1er août. Elle passe par une chapelle (A), l'église (B), la Grand'Place (C) et le Monument aux morts (D), le Tennis Club Chevrotin (E) à côté du Centre Culturel (F), la Commune (G) avec son rond point (H), l'ASBL Nature Botte Hainaut (I), la chapelle Saint-Roch (J de l'itinéraire 1 et A de l'itinéraire 2), le magasin Spar (B), le rond point de Sivry-Gare (C) et le pilonne électrique de Sivry-Gare (D).
Sautin était un hameau de Sivry depuis le XVIIe Siècle et jusqu'en 1914. La population locale vivait de l'agriculture et de la forêt jusqu'à la disparition des forges au milieu du XIXe Siècle. Il existe deux mégalithes exhumés en 1897 mais connus depuis le XVIIe Siècle sous le nom de Pierre au Sart jusqu'au XVIIIe Siècle pour changer de nom pour Pierre qui tourne. Ils sont lourds de légendes et ont d'ailleurs été mêlés anciennement à un procès de sorcellerie d'une femme qui aurait reconnu s'y être rendue plusieurs fois à une cérémonie de sabbat. Le 16 mai 1940, les Allemands, alors à Cerfontaine, quittent la ville en direction de Rance, pour atteindre Sivry par la Pierre qui tourne, et l'autre groupe y arrive par le chemin des XV pieds et Sautin. Les troupes atteignent le but assigné à 15h et entrent en territoire français défendu par les blockhaus de la ligne Maginot.
La visite de Sautin s'est déroulée les 1er et 2 août, alors bloqués par les Boucles Chevrotines, une course de rallye ayant eu lieu le 1er août. La visite passe par l'église (A), un kiosque (B) et la Pierre-qui-Tourne (C).
Montbliart est cité pour la première fois dans la Chronique de Gislebert, datant de 1185. Au Moyen-Âge, Montbliart relève de deux seigneuries: celle de Chimay au Sud et celle de Beaumont au Nord. En 1185, le village dispose d'une église desservie par les moines de l'abbaye de Liessies. En 1574, l'église est desservie par un vicaire de Sivry, et est érigée en paroisse du chapitre de Maubeuge. Le 24 novembre 1916, plusieurs jeunes hommes furent déportés en Allemagne dont l'un d'eux y est mort en avril 1917 à 24 ans. Le 10 novembre 1918, deux aviateurs anglais sont abattus au-dessus du village, leurs tombes existent toujours dans le cimetière local. Le 14 novembre 1998, à 4h30, un Boeing 707 nigérian perd un de ses réacteurs qui tombe dans un bois privé sans faire de victime.
La visite de Montbliart s'est déroulée le 2 août. Elle passe par le cimetière (A), l'église (B), ainsi que par une statue en extérieur de la Vierge Marie (C).
Rance était, vers l'an 700, une forêt du patrimoine du monastère de Sainte-Aldegonde à Maubeuge et la ville fut bâtie au XIe Siècle en défrichant la forêt. Vers 1188, Baudouin V, comte de Hainaut, donne au monastère de Sainte-Aldegonde un tiers de la dîme de Rance, s'agissant enfaite d'une restitution. La paroisse de Rance est alors fondée à cette époque. Au début du XVIIIe Siècle, les dîmes de Rance sont cédées à l'archidiacre de Hainaut. L'église de Rance date du XVIe Siècle: le chœur a été construit en 1719, et la tour en 1779. Un château-fort a existé à partir du XIVe Siècle mais fut détruit en 1578 par les troupes de don Juan d'Autriche, un prince espagnol de la famille des Habsbourg, régnant alors sur les Pays-Bas espagnols. La marbre a été longtemps exploité et exporté en Europe, il fut notamment abondamment utilisé lors de la construction du Palais de Versailles.
La visite de Rance s'est déroulée le 2 août. Elle passe par un canon exposé depuis 1920 (A), le rond point (B) comprenant l'église (C), le musée du Marbre (D), un autre rond point (E) et le RAVeL en direction de Froidchapelle (F).